Cette option proposée par Wekiwi pour ses clients est le fruit d’un partenariat conclu avec Plastic Bank. En y souscrivant, vous permettez la collecte et le recyclage de 10kg de déchets plastiques par an, soit l’équivalent de 500 bouteilles. Il suffit de souscrire à l’option pendant votre souscription Wekiwi. Vous pouvez également y souscrire à tout moment depuis votre Espace Client.
Notre jolie planète bleue souffre. Des millions de personnes n’arrivent pas à se nourrir. Aucun gouvernement ne semble réellement se préoccuper du problème en y mettant le budget nécessaire.
Face à ce constat et ces inactions, David Katz a l’idée de créer une organisation essayant de répondre à ces deux problèmes : Plastic Bank. Cette organisation est aujourd’hui présente à Haïti, aux Philippines et à Bali en Indonésie.
Plastic Bank
Cette organisation est née en 2013 à Vancouver au Canada avec pour idée de dépolluer les plages en faisant des déchets « la matière première du XXIe siècle ».
Elle permet à des populations issues de pays en voie de développement d’atteindre un niveau de vie raisonnable en les responsabilisant : ils doivent prendre leur destin en main et gagner suffisamment d’argent pour sortir d’une économie de survie.
« Nous avons construit la plus grande chaîne de magasins au monde pour les ultra-pauvres, où tout ce qui est dans le magasin peut être acheté avec des déchets plastiques, explique David Katz dans une interview de Living on Earth. Nous sommes fiers d’offrir des frais de scolarité, une assurance médicale, une connexion Wi-Fi, de l’électricité, du combustible de cuisson durable, des cuisinières à haut rendement et tout ce dont les personnes ont besoin et ne peuvent pas se permettre ».
Ça fonctionne comment ?
Tous les ramasseurs deviennent des auto-entrepreneurs et peuvent embaucher des membres de leur famille et des amis pour amplifier et maximiser l’action.
Les déchets récoltés sont ensuite monétisés, Plastic Bank rémunérant ses nettoyeurs avec des points et de l’argent, ces points servent de monnaie d’échange contre des produits de première nécessité comme des gazinières à haut rendement, de la nourriture, etc.
Les ramasseurs peuvent aussi consacrer l’argent économisé pour d’autres nécessités.
Le plastique ramassé est quant à lui transformé (en petites billes) puis recyclé par des entreprises partenaires locales. Ce plastique est ensuite revendu à des sociétés, Starbucks par exemple, qui le réutilise ensuite dans leurs processus de fabrication. Afin de pouvoir assurer un salaire décent à ses ramasseurs, Social Bank vend le plastique à un prix plus élevé que celui du marché, mais l’avantage est là : les entreprises en retireront un bénéfice en termes d’image, les consommateurs étant informés de la provenance de l’emballage par la mention « Social Plastic ».
Une marque
Plastic Bank crée la marque « Social Plastic » avec comme idée de ramasser le plastique qui gâche nos paysages, mais également de travailler en amont du problème, en sensibilisant les fabricants d’emballages à la nécessité de réduire la proportion de plastique.
David Katz l’assure : ce projet serait aussi “tout à fait concevable dans un pays comme les Etats-Unis, où les infrastructures nécessaires sont présentes et le nombre de pauvres important”.
Pour plus d’infos : Plastic Bank